Bienvenue sur le site de la Veggie Pride !

L’association Veggie Pride – Question animale lutte depuis 2001 contre la pression sociale exercée sur les animalistes, c’est-à-dire les personnes qui veulent défendre les animaux victimes de l’exploitation. L’hostilité qu’elles rencontrent dans leur vie privée et dans diverses institutions lorsqu’elles révèlent leur préoccupation pour les animaux constitue en effet un obstacle à la constitution d’un mouvement animaliste massif et efficace pour défendre les intérêts des animaux.

Appel à bénévoles

Dernière mise à jour : 25/10/2024.

L’association n’organise plus d’événements depuis 2020, par manque de bénévoles. Cependant, si les projets de l’association vous motivent, contactez-nous : nous cherchons des personnes volontaires pour les prendre en charge !

Projet « appel à témoignages »

La pression sociale exercée sur les animalistes pour s’opposer à leur engagement touche des personnes qui ne sont probablement pas connectées au milieu animaliste (et celles qui le sont ne constituent probablement pas un échantillon représentatif). Comme le souligne Axelle Playoust-Braure dans « La solidarité animale empêchée » :

« De fait, les personnes qui subissent le plus la végéphobie sont sûrement celles qu’on ne croise pas dans le mouvement. Peut-être qu’elles ne connaissent aucune personne végétarienne dans leur entourage, qu’elles mobilisent peu les arguments éthiques et politiques, qu’elles évoluent dans un milieu rural où l’élevage est une activité familiale évidente, où les discussions portent moins sur la végéphobie que sur l’« agribashing » (…) Peut-être même que les personnes les plus victimes de végéphobie… mangent encore de la viande, « contre leur volonté », tellement la pression sociale est grande. Un des enjeux, pour le mouvement animaliste, est de créer le contexte favorable à ce que ces « animalistes dans l’âme » puissent le devenir également en actes. ».

Ce projet a donc pour objet d’atteindre les personnes qui subissent cette pression sociale, par l’emploi de moyens tels que :

  • La diffusion publique d’un appel à témoignages sur notre site Internet et nos réseaux sociaux (qu’il faudrait probablement décliner en version vidéo, pour que l’appel puisse être relayé plus efficacement qu’une simple page web).
  • Le partage ciblé de l’appel à témoignages à des organisations susceptibles d’être en contact avec des personnes ciblées par la pression sociale anti-animaliste : par exemple, des associations d’aide aux détenus dans les prisons et hôpitaux psychiatriques, des associations de soutien aux patients dans les hôpitaux, des associations de parents d’élèves, des organisations de jeunesse…
  • La diffusion physique de l’appel à témoignages sous forme de brochures dans les locaux de psychologues scolaires sympathisants, et d’affiches dans les espaces d’affichage d’établissements scolaires sympathisants, qu’il faudrait démarcher en ce sens (en particulier dans la scolarité obligatoire).

Projet « soutien aux victimes de la pression sociale »

La pression sociale exercée sur les animalistes a des conséquences néfastes sur ceux-ci, mais aussi sur les animaux – puisque ces derniers perdent l’opportunité d’avoir des alliés supplémentaires. Or les animaux ont dramatiquement besoin d’un mouvement animaliste beaucoup plus massif et puissant que celui d’aujourd’hui. Ce projet vise donc à fournir un soutien aux victimes de la pression sociale :

  • Leur fournir une écoute (par mail, tchat voire ligne d’écoute téléphonique) et leur apporter des paroles de compassion et de soutien, particulièrement pour les personnes les plus éloignées du mouvement animaliste et qui n’ont personne dans leur entourage qui comprenne leur préoccupation pour les animaux.
  • Lorsque la situation le permet, leur donner des conseils pour les aider à se défendre face à la pression subie, et éventuellement à se battre devant la justice si les actes qu’elles subissent sont contraires à la loi (intimidations, injures, menaces, harcèlement, agressions…).
  • Organiser des groupes de parole et de soutien mutuel.

Projet « rendre visibles les victimes de la pression sociale »

La pression sociale que subissent les animalistes est méconnue du grand public, et même de la communauté animaliste (les personnes les plus intégrées dans celle-ci étant précisément, le plus souvent, celles qui sont le plus à l’abri de toute pression, et qui n’ont donc pas forcément cet enjeu à l’esprit). Le présent projet consiste donc à visibiliser les victimes acceptant que leur témoignage soit diffusé :

  • Diffusion des témoignages anonymisés sous forme de rapport annuel thématique (catégorisant les témoignages par exemple en fonction de leur contexte : dans la famille, à l’école, dans les lieux publics, à l’hôpital, en prison, sur Internet…). Ce rapport pourrait suivre entre autres la méthodologie de SOS homophobie, association qui collecte et valorise les témoignages de victimes de LGBTIphobies (voir leur rapport annuel).
  • Captation vidéo, montage et diffusion de témoignages face caméra, donnant à voir les formes que prend la pression sociale contre les animalistes, encore aujourd’hui.
  • Manifestations de rue pour attirer l’attention des médias sur la problématique.

Projet « lobbying »

Sous réserve d’avoir réussi à faire aboutir le projet de visibilisation des victimes de la pression sociale, notamment par la publication annuelle d’un rapport, il y aurait tout un travail à mener d’envoi ciblé du rapport thématique à des acteurs institutionnels susceptibles de pouvoir aider à contrer la pression sociale :

  • directrices et directeurs d’institutions (établissements scolaires, établissements de santé, institutions judiciaires…),
  • acteurs politiques locaux et nationaux,
  • associations,
  • entreprises en lien avec le sujet…

Projet « développement des capacités de l’association »

Les projets précédemment listés pourraient être mis en œuvre de façon quasi totalement bénévole. Cependant, pour avoir un impact véritablement national, il deviendra probablement nécessaire de recruter quelques personnes salariées au moins pour coordonner les efforts et gérer les aspects administratifs. Cela suppose donc de mener un travail de collecte de fonds auprès des fondations et des particuliers :

  • lancer et diffuser largement dans la communauté animaliste un crowdfunding pour développer l’association,
  • élaborer des dossiers de demande de subventions auprès de fondations susceptibles d’être intéressées par la démarche,
  • suivi de l’utilisation des montants obtenus et rédaction des rapports d’impact destinés aux financeurs.

Par ailleurs, le recrutement est une mission cruciale et très chronophage, qui constitue un projet en soi :

  • recruter des bénévoles, les former et entretenir leur motivation,
  • réseauter pour identifier des profils pertinents pour apporter les compétences qui manquent à l’association et les inviter à postuler comme bénévoles ou comme salariés potentiels,
  • gérer les aspects administratifs liés (agrément de service civique, recours aux contrats aidés…).

 

Un ou plusieurs de ces projets vous motivent et correspondent à vos compétences ? Contactez-nous !

 

Un aperçu de l’une des dernières actions menées il y a quelques années : la marche Veggie Pride de 2017 à Paris.

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