Pourquoi la Veggie Pride

Liens et brochures ici.

Nos sociétés exploitent et tuent des centaines de milliards d’animaux chaque année. Ces massacres ont lieu pour des motifs frivoles, pour nous procurer le superflu, des aliments non nécessaires ou d’autres types de matériaux plus ou moins utiles (cuir…). En se permettant d’agir ainsi à l’encontre des autres animaux, nous lésons gravement leurs intérêts fondamentaux à ne pas souffrir et à jouir de leur vie.

Jusqu’à récemment, nos sociétés se livraient à cette exploitation brutale et sanguinaire sans aucun scrupule, sans se poser de questions. Une idéologie omniprésente justifiait le mépris et l’indifférence envers le sort des êtres sentients qui ne font pas partie de notre espèce.
On appelle cette idéologie : spécisme. Comme les autres idéologies similaires du mépris et de la domination (le racisme, le sexisme…), avec lesquelles il est d’ailleurs intriqué, le spécisme repose sur le mensonge, l’omission, le déni, la violence.

Aujourd’hui, l’ordre spéciste s’effrite. Il reste campé sur ses positions, mais celles­-ci sont attaquées et succombent les unes après les autres.

On reconnaît aujourd’hui de nombreuses capacités mentales aux animaux, qui jusqu’à récemment encore leur étaient déniées. On les ressent de plus en plus proches de « nous », humain-e-s, alors qu’on affirmait il y a quelques années encore qu’un abîme incommensurable nous séparait à jamais, « nous, êtres de liberté » et « eux, êtres de nature ».

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Surtout, on considère de plus en plus que ce qu’ils éprouvent importe, parce que cela leur importe, et que ce qu’ils vivent doit donc être pris en considération. Leurs vies et leurs morts sont essentielles pour eux, et pour cette raison sont extrêmement importantes en soi. Tout comme les nôtres, et pour les mêmes raisons.

On sait aujourd’hui qu’il n’existe aucune justification valable pour ne pas considérer que ce qu’ils éprouvent importe autant que ce que nous (humain-e-s) éprouvons. De plus en plus d’entre nous refusent de collaborer à leur exploitation et pensent que nous devrions considérer leurs intérêts fondamentaux de façon égale aux nôtres.

Au centre de l’ordre spéciste, la pratique banale qui consiste à manger les autres êtres sentients revient à nous signifier à nous-­mêmes que leur vie ne vaut pas plus que la simple matière qui les constitue, et que notre intérêt dérisoire à sentir leurs os craquer sous nos dents vaut bien leurs vies et leurs morts. C’est un « Parce que nous le valons bien ! » que nous nous adressons à nous­-mêmes et qui soude notre communauté humaine sur la distinction d’avec eux. Nous sommes les maîtres, ils sont les esclaves.

Le refus de consommer la chair des animaux apparaît ainsi comme un geste fort de rupture symbolique avec l’ordre spéciste. En adoptant un régime végétalien, nous affirmons implicitement que les animaux comptent suffisamment pour qu’on se retranche de cette communion humaine qui s’opère sur leur dos.

Les réactions hostiles que rencontrent les personnes qui refusent l’ordre spéciste et qui le défient en refusant de manger ces corps d’êtres sentients, font partie de l’arsenal social qui défend la forteresse assiégée. La végéphobie en constitue une pièce d’artillerie majeure : des batteries de réactions méprisantes visent à dissuader les objecteurs et objectrices de conscience de persévérer dans leur insoumission, ou bien cherchent à les invisibiliser, les réduire au silence ou les décrédibiliser. Ainsi, de nombreuses personnes sont dissuadées de devenir végétariennes et encore moins végétaliennes, ou bien d’affirmer explicitement qu’elles refusent de collaborer au massacre par soucis des animaux. Le mépris dont sont victimes les animaux déteint sur celles et ceux qui accordent de l’importance à leur sort. Aujourd’hui, cette végéphobie aussi commence à être battue en brèche.

De plus en plus, et de plus en plus nombreux-ses, nous osons aujourd’hui affirmer ce que nous pensons et ce que nous voulons. Nous étions des déserteurs-trices ou des objecteurs-trices, nous devenons des opposant­-e-s à la guerre en cours livrée aux autres animaux.

Nous manifestons aujourd’hui pour dire haut et fort que cet ordre spéciste est injustifiable, qu’il a fait plus de mal que toute autre catastrophe historique et qu’il doit rejoindre les poubelles de l’histoire. Le mépris des autres animaux n’est pas justifié. L’indifférence à leur sort est indéfendable. Ce sont nos frères et sœurs de destin, qui comme nous éprouvent joies et peines et veulent vivre. Leur oppression et leur exploitation doivent cesser. Tout particulièrement, l’élevage, la pêche et la chasse, ainsi que la vente et la consommation de produits animaux, doivent être abolis.

Nos sociétés sont fondées sur l’idée de domination humaine sur le monde et sur les autres. Nous refusons cet ordre barbare et affirmons tranquillement que notre civilisation va basculer : nous allons reprendre les plus belles de ses valeurs pour créer une société meilleure fondée sur la morale, la justice, la bienveillance, le partage et l’égalité.

Un nouveau monde est possible : agissons !

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Pour creuser ces sujets :

Concernant le spécisme

Site web des Cahiers antispécistes : http://www.cahiers-antispecistes.org

Journée mondiale pour la fin du spécisme : http://end-of-speciesism.org/

Page facebook : Contre l’ordre spéciste du monde

Brochures ICI ou ICI

Sur l’abolition de la viande

Mouvement mondial pour l’Abolition de la Viande :

http://abolir­la­viande.org (introduction)

http://abolitionblog.blogspot.com (présentations)

http://meat-abolition.org (textes et actions)

Marches pour la fermeture des abattoirs

http://fermons-les-abattoirs.org

http://stopabattoirs.org

Brochure et autre matériel : http://meat-abolition.org/fr/ressources

Brochure Abolir la viande : pour lecture | pour impression

Dossier Power Point sur le mouvement pour l’aboliton de la viande

Resources (in english): http://meat-abolition.org/en/resources

Booklet Meat Abolition

Sur la végéphobie

fr.vegephobia.info

it.vegephobia.info

Initiative Citoyenne pour les Droits des Végétariens

Des livrets sont téléchargeables ici :

Réflexions sur la Veggie Pride (2002­-2009) : pour lecture | pour impression

La végéphobie, ou le rejet du végétarisme pour les animaux : pour lecture | pour impression

Résumés en différentes langues du livret précédent :

Vegephobia (en anglais) : pour lecture | pour impression

Vegefobia (en espagnol) : pour lecture | pour impression

Vegefobia (en italien) : pour lecture | pour impression

Végéphobie (en français) : pour lecture | pour impression